Que ce soit dans le prolongement d’une formation initiale ou à l’occasion d’un virage à 180° dans la vie professionnelle, la formation à la correction est indispensable pour exercer le métier de lecteur-correcteur. Mais une fois acquises les bases de ce beau métier, comment réussir à plonger dans le grand bain et exercer la profession pour de bon ? C’est que l’on vous propose de découvrir avec le témoignage de l’une de nos anciennes apprenantes, Chloé Sauvage.
Quand s’est terminée votre formation à l’EFLC ?
Fin mai 2025.
Quand avez-vous créé votre structure ? Il vous a fallu du temps ?
Dès le 1er juillet 2025. J’étais très déterminée à me lancer en tant qu’indépendante aussitôt que possible. Les derniers cours de la formation m’ont donné les quelques bases nécessaires au lancement de mon activité de correctrice. J’ai approfondi ces bases durant le mois de juin, via internet, auprès de l’Urssaf, ou de plateformes web qui facilitent la gestion d’une microentreprise. Même si, finalement, ces démarches de création et d’administration restent relativement simples, quand on n’a connu que le salariat, cela peut effrayer. Mais avec le bon accompagnement et en prenant le temps de faire les choses dans l’ordre, tout se passe bien. Et puis j’ai aussi consacré ce mois de juin à la mise en forme de mon CV, la mise à jour de mon profil LinkedIn, la prospection de clients qui pouvaient trouver mon parcours pertinent au regard de leurs publications. Les réponses ne se sont pas fait attendre, ce qui a été extrêmement encourageant et motivant.
On peut dire que vous n’avez pas perdu de temps. Effectivement, vous étiez extrêmement déterminée ! C’est sans doute un élément clé quand on se lance. Vous avez donc déjà des clients : qui sont-ils et combien en avez-vous ?
Je travaille pour des maisons d’édition et des agences de communication. Pour l’instant, je ne compte que quatre clients, mais ce n’est que le début et, surtout, ce sont des groupes importants qui publient beaucoup. Et les publications que je prépare ou corrige sont très diversifiées (roman jeunesse, roman-photo, livre de recettes, ouvrage d’art, presse territoriale), ce qui est l’une des grandes richesses du métier de correctrice, je trouve. Pour le moment, l’essentiel pour moi est de nouer une relation durable et de confiance avec mes clients en leur rendant des travaux à la hauteur de leurs attentes. En bref, je mise plutôt sur la qualité que sur la quantité !
Quelle part de vos revenus est générée par votre activité de correcteur ? C’est votre seule activité actuellement ?
Il est un peu trop tôt pour le dire, mais mon activité de correctrice n’est pas complémentaire d’une autre. Si les premiers mois de mon activité sont à l’image de la suite, 100 % de mes revenus seront générés par la lecture-correction.
On vous le souhaite sincèrement. Qu’est-ce que vous a apporté l’EFLC en plus des connaissances sur les différentes règles et le métier de correcteur ? Selon vous, en quoi le fait d’avoir suivi la formation de l’EFLC vous a-t-il aidée depuis la fin de la formation ?
La formation de l’EFLC m’a apporté la confiance qui me manquait pour me lancer en tant que lectrice-correctrice indépendante. Cette formation est riche et qualitative et, en ce qui me concerne, elle est venue compléter mon parcours : j’avais déjà suivi une formation professionnelle à la correction quelques années auparavant, formation à la suite de laquelle je m’étais tournée vers le métier de secrétaire de rédaction ; je partage la vie d’un auteur qui a publié plus de dix romans et nous travaillons ensemble depuis de nombreuses années sur la correction de ses écrits ; j’ai une formation initiale en communication d’entreprises, laquelle m’a amenée à rédiger et à suivre le processus de fabrication de multiples supports print ou numériques pour divers employeurs. Après plusieurs années au service de l’écrit dans le cadre du salariat, suivre la formation de l’EFLC m’a permis de consolider, développer et spécialiser mes compétences pour voler sereinement de mes propres ailes. Elle m’a aussi permis de préparer au mieux le passage de la Certification Le Robert et d’obtenir le niveau expert, attendu pour exercer le métier de lecteur-correcteur.
Que disent vos clients de la qualité de vos corrections alors que vous débutez dans le métier ?
Quand il y en a (car ce n’est pas toujours le cas), ils sont globalement excellents (je n’aime pas trop l’écrire, cela me semble assez prétentieux… mais c’est vrai !). Mes clients apprécient, je les cite, la « justesse », la « précision » et la « clarté » de mes corrections et/ou propositions. C’est aussi l’un des points forts de la formation de l’EFLC, dont je n’ai pas parlé précédemment : savoir adopter la bonne posture. Ce n’est pas une science exacte, bien sûr, et je peux encore progresser en n’omettant aucune question (la crainte de déranger mon commanditaire me taraude parfois), mais, là encore, c’est en faisant qu’on apprend !
Recommanderiez-vous l’EFLC pour se former au métier de correcteur ? Si oui, pour quelles raisons le feriez-vous ?
La formation dispensée par l’EFLC est solide et très riche. Les supports de cours sont qualitatifs et les devoirs très diversifiés, ce qui permet d’exercer son œil de correcteur ou correctrice sur une grande variété de textes : de la recette de cuisine au roman classique, en passant par le dossier de presse. La très haute compétence des formateurs et formatrices est indéniable, et tous et toutes répondent aux questions des apprenants avec une grande bienveillance.
Résumez en 3 mots ce qui caractérise la formation suivie à l’EFLC.
Exigeante, diversifiée et bienveillante.
Un grand merci, Chloé, d’avoir répondu à nos questions. La visibilité qu’offrent des réseaux sociaux comme LinkedIn, un CV pertinent et un démarchage actif sont donc les clés pour trouver des clients et commencer une activité de correcteur indépendant. Nul doute que ce témoignage rassurera les apprenants encore en formation, qui se posent beaucoup de questions sur l’après, mais aidera aussi les correcteurs débutants à se motiver pour trouver des clients ! Et pour ceux qui ont fait une formation initiale de correction et ne se sentent pas tout à fait prêts à exercer, il y a notre formation de perfectionnement, qui vous permettra d’ajuster votre posture, de consolider vos compétences et de vous donner la confiance qu’il vous manque… pour le moment !

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