Raison n°1 : pour exercer un métier passionnant
C’est un constat quasi unanime au sein de la profession : on ne s’ennuie jamais ! Pour une amoureuse des lettres (et oui, 83 % des correcteurs sont des correctrices, il est de bon ton d’en parler au féminin !), le métier donne l’occasion d’être au cœur du texte, au plus près de la pensée de son auteur. Corriger est au-delà de la simple découverte d’une faute d’orthographe. Corriger, c’est interroger un texte, sonder son âme pour en comprendre le sens originel et le révéler aux autres avec une formulation plus adéquate. C’est aussi donner plus de force au fond en épargnant au lecteur érudit la cinglante barrière de la forme. Pour qui aime les mots, leur sens et leurs assemblages, la pratique de l’art de la correction relève du sublime.
Raison n°2 : pour travailler de chez soi, avec une grande flexibilité horaire
Nous avons appris de l’expérience de la Covid-19 qu’un autre rapport au travail était possible : il n’est plus tabou de souhaiter travailler de chez soi, de décider soi-même de ses horaires de travail. Nous avons constaté qu’il était possible de produire un télétravail de qualité et que les outils numériques nous permettaient d’autres moyens de travailler ensemble, de se former. Le métier de lecteur-correcteur s’inscrit parfaitement dans cette nouvelle tendance. Un correcteur indépendant peut corriger de chez lui, ou en déplacement, dans les plages horaires qu’il souhaite, dans le volume qui lui convient. Le seul impératif est de respecter le délai convenu avec son client. Naturellement, pour pouvoir trouver des missions de correction, un travail de prospection et de réseautage apparaît incontournable mais une fois encore, une véritable liberté de travail est permise.
Beaucoup de correcteurs déplorent cependant une certaine forme de solitude, d’isolement professionnel. Ce n’est pas une fatalité ! Le travail de correcteur peut également se pratiquer en entreprise, en agence. Une formation vous offre la possibilité d’ajouter cette corde supplémentaire à votre arc et de proposer cette compétence complémentaire. Pour les correcteurs indépendants, rien ne vous empêche de travailler en réseau, en lien avec d’autres correcteurs, pour relire vos travaux, croiser vos corrections et augmenter ainsi la qualité de votre production.
Une formation au métier de lecteur-correcteur vous permet de créer ce réseau et de l’éprouver en travaillant à plusieurs sur les devoirs de correction qu’elle propose.
Raison n°3 : corriger requiert du savoir-faire, on ne s’improvise pas correcteur
Lorsque l’on franchit le pas et que l’on devient correcteur professionnel, on ne joue plus dans la même cour. Fini le temps de la correction du PowerPoint de Michel du marketing, confiée 30 minutes avant sa présentation parce que « toi, t’es bon en orthographe, tu peux me relire s’il te plaît ? ». Non, il s’agit maintenant de contractualiser une prestation avec un commanditaire, de bien comprendre son besoin, d’être capable de le retranscrire dans sa pratique et d’estimer correctement le temps à y consacrer pour proposer le bon tarif. Pour un correcteur indépendant, ce bon tarif est celui qui permettra au commanditaire de passer commande et au correcteur de pouvoir se rémunérer. Ce juste milieu semble s’établir aux alentours de 25 euros les 10 000 caractères. Il peut varier, à la hausse notamment, non seulement en fonction du niveau de réécriture souhaité mais aussi en fonction de la notoriété et des compétences reconnues du correcteur. Dans ce nouveau contexte, la demi-heure de travail n’est plus tout à fait utilisée de la même manière. Il va falloir corriger avec une méthode professionnelle, pour que le travail soit réalisé dans les temps, qu’il soit efficace et rentable. Il va falloir s’appuyer sur des connaissances et des automatismes solides en orthographe, en orthotypographie et en syntaxe pour qu’il soit de qualité. Le temps où il était tolérable de laisser passer une coquille sur la présentation de Michel est révolu. Aujourd’hui, la passion des mots, la rigueur et le travail doivent être au service d’une correction irréprochable.
Pour apprendre cette méthodologie, pour parfaire ses connaissances, pour acquérir les bons automatismes et prétendre ainsi corriger en tant que professionnel, il est indispensable de se former.
Raison n°4 : corriger requiert de la pratique
Si les connaissances et les automatismes sont indispensables, leur mise en pratique régulière l’est plus encore.
L’art de la correction est en cela comparable à l’entraînement sportif. L’œil du correcteur est comme un muscle que l’on exerce quotidiennement : plus il s’entraîne, plus il est habile, plus il est capable d’un travail de qualité.
À moins de se spécialiser dans une thématique précise (les écrits historiques, scientifiques, techniques, etc.), un correcteur est amené à travailler sur des textes de natures et de contextes différents, d’autant plus en exerçant en tant qu’indépendant. Pour rester à l’aise dans les champs lexicaux de ces univers différents, il faut les visiter et les pratiquer régulièrement.
Aussi, la période de formation du correcteur est un moment privilégié pour cet entraînement. Son œil y croise non seulement tous types de textes, dans des styles différents, mais surtout tous types d’erreurs, de la plus grossière à la plus subtile, de la plus évidente à la plus discrète. Pendant plusieurs mois, l’œil, le cerveau et la main apprennent et s’exercent à fonctionner ensemble pour corriger. De là naissent les bons réflexes, les automatismes et les bonnes pratiques qui distingueront le correcteur professionnel de l’amateur.
Raison n°5 : pour démarrer sereinement son activité de lecteur-correcteur
Le métier de lecteur-correcteur est donc passionnant, il permet de travailler de chez soi, avec une grande flexibilité. Il requiert pour cela une connaissance pointue des règles et exceptions de la langue, une méthode de travail rigoureuse et une pratique régulière. L’établissement et le déploiement d’une véritable stratégie commerciale sont indispensables pour qu’il puisse être pratiqué en tant qu’indépendant.
Tout cela est loin d’être insurmontable, bien au contraire ! Une formation de lecteur-correcteur vous permettra d’apprendre les techniques, les méthodes, de découvrir les outils numériques d’aide à la correction, et de les confirmer grâce à des exercices et de nombreux devoirs de correction. Vous apprendrez également à créer votre microentreprise, les spécificités sociales de ce régime, l’enchaînement des différentes étapes de la relation client depuis la prospection jusqu’à la facturation. Ainsi, vous pourrez démarrer votre activité en ayant toutes les cartes en main, tout en disposant d’une expérience pratique conférée par vos 6 mois de formation.
Enfin, vous aurez la possibilité d’y créer un véritable réseau, pour vous permettre de travailler à plusieurs, et d’augmenter non seulement votre qualité de vie au travail mais aussi celle du travail fourni à vos futurs clients.
Ce texte de 7 061 caractères comportait 25 erreurs avant correction. 4 propositions de réécriture ont été faites et acceptées. Merci à Manuela Corigliano Manuela&Co – Youtube, pour la correction.
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